L’ERFAN a financé un projet régional sur le contrôle des maladies d’origine alimentaire (LISAK) dans le but de renforcer la surveillance et la réponse aux maladies d’origine alimentaire dans les pays suivants: Botswana, Namibie, Afrique du Sud et Zambie.

Parmi les maladies d’origine alimentaire et les agents pathogènes d’origine alimentaire les plus virulents, on trouve Salmonella spp. et L. monocytogenes. Les maladies d’origine alimentaire causées par Salmonella et Listeria monocytogenes sont très préoccupantes pour les consommateurs du monde entier, car elles provoquent des pertes. Le problème posé par les maladies bactériennes d’origine alimentaire représente des coûts directs liés à la morbidité et à la mortalité, et des coûts indirects liés à la propagation des maladies.

Les autorités sanitaires doivent élaborer une stratégie globale pour renforcer la surveillance des maladies d’origine alimentaire. Les maladies d’origine alimentaire constituent un problème de santé publique important. Chaque année, environ 23 millions de personnes tombent malades en consommant des aliments contaminés et 5000 personnes en meurent. Une proportion importante des maladies et des décès dus à la consommation d’aliments contaminés est causée par des bactéries, telles que Salmonella, qui présentent des niveaux croissants de résistance aux antimicrobiens couramment utilisés.

Soutenu par le laboratoire national de référence pour Listeria monocytogenes à l’Istituto Zooprofilattico Sperimentale dell’Abruzzo e del Molise, le projet annuel vise à réaliser une étude de base sur la prévalence de Listeria monocytogenes, Salmonella spp. et Klebsiella pneumoniae dans des échantillons alimentaires et environnementaux, et à renforcer les compétences en matière de traitement des données génomiques issues du séquençage de nouvelle génération grâce à une formation en ligne.

Ce projet à petite échelle contient des éléments de reproductibilité qui permettent d’étendre ou de reproduire les actions afin de toucher plus de personnes et/ou d’élargir l’efficacité de l’intervention.

Le plan de travail reflète la notion de rentabilité en produisant un maximum de résultats à partir d’un minimum d’intrants.